« … Sébastien partage le ressenti de Julie, lui a été malade en 2013, le don par la fratrie n’était pas possible, il a alors subi des traitements de chimiothérapies, de radiothérapies… Il fait une rechute en 2017. En novembre, Il peut bénéficier d’une greffe anonyme d’une donneuse allemande. Après un temps de repos, il a retrouvé sa pleine forme et a pu reprendre ses études. Il fait alors deux années de prépa. il souligne au passage, la qualité de l’écoute et le soutien de ses professeurs. Il poursuit ses études en Allemagne…
Sébastien préfère ne pas se livrer sur sa maladie, du moins à ses proches, par pudeur, par discrétion, par respect ; il préfère en revanche le témoignage, en dehors du cercle privé, plus anonyme, pour toucher le plus grand nombre, pour sensibiliser des inconnus, pour rassurer en expliquant que le don est simple et que la science a beaucoup évolué, que le don « offre une vie normale » à ceux qui en ont besoin et qui ont la chance de le recevoir.
La sensibilisation au don est bien meilleure en Allemagne qu’en France (1 million de dons pour 310 000 à peine en France)